Mots-clés : Saulieu, cinéma, l'étoile cinéma
*FESTIVAL TROIS ETOILES - 6ème édition
Samedi 9 mai 2009 à partir de 13h30
En présence de Marina Vlady et d'Amor Hakkar
Programme détaillé à télécharger ici
13h45 : ouverture du festival avec Marina Vlady et Amor Hakkar
14h : Splendor d’Ettore Scola
16h - 16h30 : Pause /discussion/ débat
17h : La sorcière d’André Michel suivi d’une pause débat
19h30 : le choix de l’invitée d’honneur : la Maison jaune d’Amor Hakkar en présence du réalisateur
21h : buffet de clôture au Marché Couvert, animé par les Pimprenelles sisters.
Tarifs : un film : 6€ / deux films : 9€ / Trois films : 11€ / Buffet : 9€
Billets en pré-vente aux cinémas de Saulieu, Semur aux heures de projection et à Avallon auprès d’Irène Bonneau (03 86 34 52 54) mail : barbaro.bonneau "arobase" orange.fr
Biographie de MARINA VLADY
Dès son plus jeune âge, Marina Vlady est baignée dans un univers artistique. Encouragée par un père chanteur d’opéra et une mère danseuse étoile, elle débute comme doubleuse à la radio alors qu’elle n’a que huit ans, et intègre l’année suivante l’école de danse de l’Opéra. Mais c’est au cinéma qu’elle rencontre le succès, avec un total de plus de soixante films. En 1949, elle joue dans ‘Orage d’été’, de Jean Gehret, puis enchaîne les rôles - ‘Des Gosses de riches’ (1952), ‘Avant le déluge’ (1954), ‘Liberté surveillée’ (1957), ‘La Nuit des espions’ (1959)... En 1960, son personnage dans ‘La Princesse de Clèves’, de Jean Delannoy, est très remarqué. Marina Vlady a reçu plusieurs prix d’interprétation pour ses rôles au cinéma et à la télévision : Prix Suzanne Bianchetti (1954), meilleure interprétation féminine (Belgique 1960) pour La Princesse de Clèves, Prix de l’interprétation féminine au Festival de Cannes (1963) pour Le Lit conjugal de marco Ferreri. Marina Vlady a reçu plusieurs distinctions honorifiques comme la croix d’Officier des Arts et des Lettres. A partir de 1967, elle commence à se produire sur les planches - elle donnera 250 représentations au théâtre Hébertot, en compagnie de ses trois soeurs, Hélène Vallier, Odile Versois et Olga Poliakoff, elles aussi actrices. Marina Vlady a publié plusieurs ouvrages, comme ‘24 images / seconde’ (2005), dans lequel elle revient sur sa carrière. Personnalité entière et passionnée, sa carrière lui a fait mené une vie mouvementée et riche en expériences.
AMOR HAKKAR
Amor Hakkar est né en 1958, dans les Aurés, en Algérie. A l’âge de 6 mois, ses parents quittent leur montagne pour s’installer en France, à Besançon.
Après des études scientifiques, Amor Hakkar réalise en 1990 son premier court métrage, Sale temps pour un voyou.
En 2001, il écrit un roman intitulé «La cité des fausses-notes» qui lui vaudra le prix du livre Marcel Aymé 2001. Une année plus tard, il réalise le documentaire Timgad, la vie au coeur des Aurès, présenté au festival du film amazigh de Annaba, en 2004, et qui recevra le prix TV5 du Festival Vues d’Afrique, à Montréal. La même année, il commence à écrire le scénario de La maison jaune. Pour son prochain film, Quelques jours de répit, le cinéaste a prévu de tourner en Franche-Comté, où il a grandit, et en langue française.
SPLENDOR
Réalisé par Ettore Scola (1988), avec Marina Vlady, Marcello Mastroianni, Giacomo Piperno, Pamela Villoresi, Massimo Troisi
Film italien - Comédie dramatique - Durée : 1h 50min.
Malgré tous ses efforts, Jordan, propriétaire du cinéma «le Splendor», se voit contraint de fermer les portes de sa lanterne magique, tandis que Luigi, son jeune projectionniste et Chantal, sa pulpeuse caissière, tentent de ranimer la flamme du public pour le septième art.
LA SORCIERE
Réalisé par André Michel (1955), avec Marina Vlady, Maurice Ronet, Nicole Courcel , Michel Etcheverry,
Rune Lindström , Erik Hell, Eric Hellström, Ulla Lagnell.
Film français, italien, suédois - Drame - Durée : 1h 37min.
Un ingénieur français en Suède tente d’enrayer les croyances superstitieuses qui abrutissent les paysans.
Mais il tombe amoureux d’une femme que les paysans considèrent comme la fille du diable.
LA MAISON JAUNE
Le choix de notre invitée, en présence du réalisateur
Réalisé par Amor Hakkar (2008), avec Aya Hamdi, Amor Hakkar, Tounés Ait-Ali, Bissa-Ratiba Ghomrassi, Nouredine Menasra, Abdelbaki Hamdi, Abderrahman Benghelab, Mekki Ouchene
Film français, algérien - Drame - Durée : 1h 24min.
Aya, une jeune fille de douze ans, bêche un lopin de terre aride. Une voiture de gendarmerie s’approche. L’un des gendarmes
lui remet une lettre et l’informe que son frère aîné qui effectuait son service militaire dans la gendarmerie, est mort dans un accident. Au guidon de son tricycle à moteur, sans attendre et bravant tous les interdits, Mouloud, le père, paysan modeste des Aurès, récupère le corps de son fils. Fatima, la mère est plongée dans une immense tristesse. Ce père, très affecté et aidé de sa fille Aya, parviendra t-il à redonner le sourire à sa femme et aux siens ?
Un film plusieurs fois primé Outre le fait d’avoir été sélectionné dans de nombreux festivals à travers le monde (Namur, Montpellier, Stuttgart, Pusan en Corée, Montréal, Le Caire...), La maison jaune a été récompensé à trois reprises au 60e Festival International du film de Locarno, dont le Prix Oecuménique et le Prix du Jury des Jeunes. Il a également remporté la Palme d’or en novembre 2007 au 28ème Festival du film de Valence, en Espagne.
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